Les élèves du CDVA bénéficient des nombreux spectacles et jumelages du Conservatoire, mais toutes ces belles expériences laissent une place prépondérante aux cours afin de perfectionner ces danseurs, qui débordent d’énergie et d’enthousiasme. Ainsi, afin d’apporter au maximum à chaque classe, les cours peuvent être rallongés d’un quart d’heure ou d’une demie-heure, suivant la nécessité et le jugement des professeurs. « Des élèves débutant les pointes par exemple ont nécessairement besoin de plus de temps, si l’on ne veut pas empiéter sur la barre ou les exercices techniques autres. Nous avons cette année, toujours à titre d’exemple, voulu renforcer l’apprentissage des élèves qui débutent les pointes, en offrant 3/4 d’heure supplémentaire par semaine, ce qui a ravit les élèves. Nous allongeons de façon régulière des cours, notamment supérieurs, qui préparent de façon assidue des spectacles, afin que la progression ne soit pas entâchée. Cela est pour leur plus grand plaisir, car lorsque les cours et répétitions s’enchaînent, cela signifie souvent qu’un petit goûter les attend entre deux… Leur persévérance est extraordinaire, cela est très enrichissant de travailler avec ces jeunes danseurs, avec qui nous échangeons beaucoup, tant sur le plan humain que professionnel. », souligne la Directrice, Catherine Cordier-Colin.
Lorsque l’emploi du temps le permet, les élèves sont également invités à des cours de stretching, afin de se délasser de leur semaine.
« Les élèves nous taquinent souvent en disant qu’ils pourraient utiliser les tapis dans le meuble du fond de salle pour y dormir, cela leur éviterait les trajets, et il ne manquerait plus qu’un micro-ondes pour vivre en autarcie. Je vous rassure, seuls les élèves des classes supérieures sont concernés, et sont exemptés de répétitions en cas d’examens ou autres arguments qui touchent à la scolarité. Dès le plus jeune âge ils décident souvent de s’orienter sur plusieurs disciplines, pour compléter leur apprentissage. Prendre sa passion avec tant de sérieux, c’est la plus belle marque que nous pouvons recevoir, mais il ne faut pas que cela empiète sur le temps de travail scolaire. De plus, bon nombre d’élèves ne prennent qu’une heure par semaine, et c’est avec un plaisir égal que nous nous retrouvons pour travailler », ajoute Catherine Cordier-Colin.